J24 : L’invité Maxime Timmerman : Pour un retour de l’UF au parlement flamand dès le 9 juin 2024
Présentation :
Je suis Maxime Timmerman, résidant à Beersel et âgé de 24 ans. Actuellement étudiant en Bioingénierie à l’ULB, mon engagement politique découle de ma volonté de provoquer des changements concrets.
En 2018, j’ai été confronté à une injustice au sein de la région flamande concernant l’octroi de mon permis de conduire. Bien que cet document relève de la compétence de l’État, la Flandre refusait de me le délivrer. Cette expérience m’a marqué et a renforcé ma conviction quant à la nécessité de faire évoluer les choses. Les représentants de l’UF de ma commune sont alors venus vers moi, et nous avons rapidement trouvé un terrain d’entente.
Convaincu par l’idéal pragmatique de participer à la démocratie en Flandre, j’ai décidé de m’engager. Fort de mes cinq années d’implication politique, j’ai réalisé l’importance de traiter divers sujets avec sérieux et pragmatisme.
Mon engagement personnel s’est également développé au fil du temps. Depuis un an et demi, j’occupe les postes de vice-président des Jeunes de mon parti et de président de DéFI périphérie. Ces responsabilités renforcent ma détermination à défendre nos valeurs et à œuvrer pour un changement positif.
Aujourd’hui, en tant que plus jeune tête de liste de ma formation politique pour la région, je suis prêt à mettre à profit mes cinq années de militantisme au parlement flamand. Je suis déterminé à défendre nos droits et à contribuer activement à la démocratie en Flandre.
Pensez-vous que l’UF est capable d’inverser la baisse de ses résultats depuis 10 ans ?
Absolument. En Flandre, l’extrémisme et le nationalisme sont omniprésents, et l’UF continue de se battre pour les contrer. Voter UF, c’est choisir un parlementaire déterminé à ne pas les laisser faire.
L’UF défend-elle le rattachement des communes à facilités à Bruxelles ?
L’UF, en tant que parti, ne se prononce pas sur cette question, car elle relève du niveau fédéral et non régional. Cependant, mon parti, DéFI, plaide pour un référendum afin que les citoyens puissent s’exprimer sur ce sujet crucial.
Les francophones des communes non rattachées ne risquent-ils pas d’être davantage minorisés ?
Tout dépend de la Flandre et de sa volonté de ratifier enfin la Convention-cadre pour la protection des minorités. Cela fait 20 ans que la Flandre refuse, malgré les demandes insistantes de l’Europe. Il est temps que cela change.
En Flandre, quels partis sont favorables à davantage d’inclusion pour les francophones de la périphérie ?
Aucun. C’est précisément pour cette raison que l’UF est essentiel. Nous sommes le seul parti à défendre véritablement les intérêts des francophones de la périphérie, face à des partis qui cherchent à isoler Bruxelles aux dépens de ses environs.
Quelles actions mène l’UF pour aider les francophones, même sans siège au parlement flamand ?
Nous sommes actifs à d’autres niveaux de pouvoir, notamment provincial et communal. Nous dénonçons systématiquement les actions discriminatoires et utilisons les médias pour alerter l’opinion publique. Notre présence est constante et notre engagement, sans faille.
Comment l’UF compte-t-elle lutter contre les nationalistes flamands au Brabant ?
Nous disposons de nombreux outils au parlement pour contrer leurs propositions, notamment en passant par le Conseil d’État. Nous faisons régulièrement des recours, et cela a déjà porté ses fruits. Nous continuerons à utiliser tous les moyens à notre disposition pour défendre nos valeurs.
Comment pressentez-vous les élections communales à venir ?
Comment pressentez-vous les élections communales à venir ?
L’UF a toujours été très présente au niveau communal, que ça soit sous cette bannière ou d’autres, en maintenant un contact direct avec nos concitoyens. Notre engagement s’étend aussi aux communes sans facilités comme Beersel ou je siège déjà mais aussi Zaventem, Grimbergen, Vilvorde, Dilbeek, Leeuw-St-Pierre, Hal,… démontrant notre détermination à défendre les intérêts de la région.
Nous sommes confiants pour les prochaines élections grâce à nos bilans solides et au soutien constant de nos électeurs. Prêts à continuer à travailler avec détermination, nous restons à l’écoute de nos concitoyens pour répondre à leurs besoins et surmonter les défis à venir.