De Wever reproche à Reynders d’en avoir trop dit sur Bruxelles
Le président de la N-VA, Bart De Wever, s’est montré irrité mercredi soir par la déclaration de l’informateur, Didier Reynders, relative à Bruxelles et BHV. “Ce n’est pas un départ heureux”, a-t-il déclaré au cours de l’émission Terzake (VRT), tout en affirmant sa volonté de conclure un accord.
Dans son rapport intermédiaire, Didier Reynders expose les contours d’un accord institutionnel sur trois thèmes: Bruxelles, la répartition des compétences et le financement. Sur Bruxelles, il mentionne “la question électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde, les garanties en matière de facilités linguistiques et les procédures de désignation des bourgmestres; l’amélioration du financement et des mécanismes de fonctionnement de la Région de Bruxelles-Capitale, en ce compris les lois linguistiques à Bruxelles; la protection des minorités; les politiques à mettre en œuvre dans le cadre plus large d’une communauté métropolitaine bruxelloise”.
Selon M. De Wever, ces points n’ont fait l’objet d’aucun accord. La N-VA reproche à l’informateur d’avoir jeté “les ingrédients de la négociation” dans le débat public, alors qu’il était préférable de rester discret.
Bart De Wever a également dénoncé les dernières critiques dont il a fait l’objet, notamment de la part de la présidente du sp.a, Caroline Gennez, qui l’a accusé de chercher à prouver l’échec de la Belgique, et de Laurette Onkelinx, qui a une nouvelle fois comparé le nationalisme à un cancer.
Di Rupo drôle et cultivé … mais syndicaliste de gauche
Le président de la NV-A a répondu à de nombreuses questions posées par des Flamands, mercredi soir dans cette émission. Dans l’une d’entre elles, il évoque se relation avec Elio Di Rupo, lors des négociations.
Bart De Wever était au centre d’une émission de VTM, dans laquelle il a répondu aux questions des Flamands. Dans l’une d’entre elles, il évoque Elio Di Rupo, le président du PS avec qui il a du négocier durant de longues semaines.
“Je ne veux pas dire du mal d’Elio Di Rupo. J’ai appris à le connaître, il est très gentil et il a un bagage culturel énorme. Il a beaucoup d’humour: on peut franchement rire avec lui”, commence le président de la NV-A.
“Mais il est fortement de gauche, avec un passé syndical. Parfois, quand on lui dit qu’il faut dire aux gens qu’il n’y a plus d’argent, il y a toujours un syndicat pour dire : ‘il nous en faut plus’. Dans ces conditions, il est difficile de négocier une réforme sociale avec lui”, poursuit-il.
Source : RTLINFO.BE